Jeton entrée de la reine à Paris 1660.

Salut.
Ce jeton mesure 31 millimètres et pèse 12,47 grammes.
Il est fait de cuivre et a un tranche lisse.
A l'avers :LUDOVICUS XIIII . REX CHRISTIANISS.
Au revers :FELICISSIM. REGINAE IN URB. ADVENTUS.1660




Il ne figure pas au catalogue Feuardent.

Il apparaît sur le site :
https://www.cgbfr.es/reines-de-france-rouyer-iii-entree-de-la-reine-a-paris-spl,fjt_237508,a.html
Il l'identifie comme "REINES DE FRANCE - ROUYER - III. Entrée de la reine à Paris 1660"



J'ai fouillé les catalogues de la collection Rouyer.
Je n'ai trouvé que deux volumes et il n'y figure pas.
Existe-t-il un tome III ?
Merci.

Bonjour,

Salut Philippe.
J'ai cherché dans le tome III de Feuardent et j'ai trouvé un jeton qui a un revers similaire.
C'est le numéro 13102.
Il a écrit "FELICISSIM.REGINAE.IN.VRBEM.ADVENTVS."
Le mien est "FELICISSIM.REGINAE.IN.URB.ADVENTUS".



L'avers est totalement différent.
Je continuerai à chercher.
Cordialement.

Oui...

Et voici ce qu'en disait Rouyer dans la revue belge de numismatique (46ème année), pages 414 et 415 :

Salut,
Dans le n° 46 de la Revue Belge de Numismatique année 1890, on pouvait lire page 415 au numéro XXXI [396]:
"XXX1 [396]. FELICISSIM . REGINAE IN URB . ADVENTUS.
La Reine Marie-Thérèse, le sceptre en main, dans un char conduit par l'Amour:
A l'exergue: 1660

Imitation, mais à coins libres e en dimensions restreintes, d'une des médailles de
la grande suite historique du règne de Louis XIV. Voir le catalogue de 1833, n°87.
C'est encore un de ces jetons de la série DOLLIN, du module 30 millimètres, 
dont nous n'avons pas retrouvé d'exemplaires anciens, et que nous ne savons pas
au juste avec quelle effigie l'on frappait. Dans exemplaires de frappe récente sont
à l'effigie de la Reine Marie-Thérèse, mais le coin que l'on a utilisé pour obtenir ce
portrait est notoirement antérieur au coin n°XXXI [396]


On notera, toutefois, que dans le revue Belge, la légende est là bien décrite, comme présente sur ton exemplaire. Savoir REGINAE IN URB, sans points séparateurs, et aussi que les formes sont abrégées, nous aurions du trouver à mon avis FELICISSIMA, quand à URB. pour URBEM?, mon latin de cuisine m'aurait porter à URBE, mais j'ai sans doute oublié mas déclinaisons.
Cordialement
Philippe

Salut Jean-Luc,
Si je n'avais tenté de tailler la pelouse, je ne me serais pas fait couper l'herbe sous le pied.
Philippe

Salut Philippe,

J'avais téléchargé la revue belge il y a qqe temps, donc plus facile...

Et pour la pelouse je vais tondre la mienne dans peu de temps, si la météo reste clémente (pas gagné !).

Jean Luc

Me too, il y a quelques temps.

Je n'ai jamais réussi à entrer un image dans le traducteur, donc j'ai saisi la partie de texte, pour ne pas mettre en lien un fichier de 28 500ko bien qu'"océrisé".

ID sont bien les initiales de Jean Dollin :I = J, à cette époque là.
Par contre des légendes identiques ou proches j'ai rencontré des textes indiquant des signatures IB pur Jean Le Blanc, qui m'étonnent sauf à ce que (de père en fils). Les seules références trouvées pour un Jean Le Blanc médailleur, graveur lui donnent une naissance postérieure à 1660 (Jean Le Blanc, graveur,
1675-1749) source BnF.

La revue de nos amis belges reste encore aujourd'hui une excellente source d'informations ; beaucoup de nos pionniers français y ont d'ailleurs collaborés et écrits fin XIXe début XXe. C'est toujours un plaisir de retrouver et lire ces pages, et les recherches et interrogations qui avaient cours à cette époque.