EMPREINTE NAPOLEON

Bonjour a tous

Voila, je suis collectionneur de médailles Napoleonienne. Je suis allé faire une brocante samedi dernier et voila ce que j'ai trouvé. Je suis incapable d'identifier ces objets malgré mes recherches.
Bien entendu, les connaisseurs reconnaitront ces flans de médailles Napoléoniennes. On dirait des empreintes qui ont été réalisées a partir de matrices originales. C'est une matière marron extrêmement dure et légère. Les empreintes sont entourées d'un épais papier orange doré sur la tranche et numérotées manuellement a la plume.

Une idée?? Merci d'avance

Bonjour Fredouille,

et .Je n'ai pas de renseignements à te fournir, sur tes trouvailles, mais d'autres membres auront bien des idées;notamment Carambole, s'il passe par là!!!

A++ Teutatès

Merci pour l'info teutates.
Personnellement, cela me fait penser à d'anciens flans qui servaient d'exposition dans un musée (Monnaie de Paris ou autres...) avec un numéro attribué à chaque exemplaire de façon à les répertorier. Mais l'empreinte de ces flans vient sans aucun doute des vraies matrices. Je possède un original de chacune de ces médailles et elles sont en tous points identiques. Bref...attendons Carambole

Carambooooooole heeeeeelp hihihihihihi

Bonjour Fredouille,

Je pense qu'il pourrait s'agir de modèles, pour moulage à la cire perdue.
Ces "modèles" entrent dans le processus de fabrication du moule en matière réfractaire dans lequel est coulé le métal en fusion.
Ci après la médaille pour la bataille d'Austerlitz pour laquelle le revers correspond au 1 en haut à gauche de ton image.

Cordialement
Philippe

Le Médailliste Jean-Bertrand Andrieu
(Bordeaux 4 novembre 1761 - Paris 10 décembre 1822)
Bertrand Andrieu est un des meilleurs médailliste, graveur et illustrateur de son temps. Il appris son métier auprès du médailliste André Lavau puis entra à l'Académie de Peinture et de Sculpture de Bordeaux. En 1786 il vient à Paris et entre dans l'atelier du sculpteur et médailliste Nicolas-Marie Gatteaux (1751-1832). Son premier grand succès fut une grande médaille superbement ciselée de La Prise de La Bastille en 1789. L'année suivante il réalisa une autre médaille à succès : L'Arrivée de Louis XVI à Paris. Dans la deuxième partie de la Révolution la production de médaille déclina, Andrieu créa alors des illustrations gravées pour l'édition de Virgile par Firmin Didot(1764-1836). Il fit son retour en 1800 avec deux célèbres médailles : Le Passage du Grand-Saint-Bernard et La Bataille de Marengo. Son élégante et très admirée Paix de Lunéville (1801) lui permit de recevoir de nombreuses commandes du directeur général du Museum Central des Arts , puis Musée Napoléon, au Louvre Dominique Vivant Denon (1747-1825) en particulier les médailles commémorant La Bataille d'Austerlitz, La Bataille d'Iéna, Le Mariage de Jérome Bonaparte et Le Mariage de Napoléon et de l'archiduchesse Marie-Louise. Ses portraits en médaille de Napoléon commandés par Vivant Denon pour commémorer les grands évènements du règne napoléonien, eurent un immense succès. Andrieu resta en faveur sous la Restauration avec la création en 1818 d'une médaille commémorant L'Erection de la Statue d'Henri IV sur le Pont-Neuf et en 1820-1821 une médaille pour La Naissance du Duc de Bordeaux qui lui fut payer 15000 francs par la ville de Paris et qui lui valut d'être décorer de l'Ordre de Saint-Michel par le roi Louis XVIII.

source DESARNEAU Antiquaire 5 rue de Beaune PARIS

Salut Du Goulet,

Merci pour l'info. Cependant la matière utilisée pour ses flans n'est pas de la cire. Il s'agit d'une sorte de résine ou matière légère très compacte et très solide. Par définition, le modèle pour le moulage a la cire perdue doit être en cire pour que celle-ci puisse fondre lors de la fonte. Hors ici c'est pas le cas. J'ai eu la même idée que toi au départ. Ou alors il pourrait s'agir de prés modeles servant a fabriquer le flan en cire. Saurais-tu de quand ils pourraient dater???

Bonne soirée ;-)

Est-ce que ces flans ont été émis par la monnaie de Paris??

voilà ce que j'ai trouvé en cherchant un peu.


http://www.bibliotheque.ajaccio.fr/opacwebaloes/napoleon/www/oeb/medailles_empire_francais/index.html
et puis si tu lis l'anglais tu pourra consulter le livre de Mr. Edward Edwardsn en faisnt attention qu'à mon humble avis il a té confondu millimètres 'm) et pouces (").

Cordialement
Philippe

Veuilles excuser un envoi un peu rapide,
le lien vers l'ouvrage précédemment mentionné.

http://books.google.fr/books?id=HYGkkZ9wblAC&pg=PT100&lpg=PT100&dq=OPTHSIA&source=bl&ots=3VAcLFdEA8&sig=eQpl5FMk42Xkt71RdZj1yQhQhw0&hl=fr&sa=X&ei=wks6Udj-C6n07AbAlYDoCw&ved=0CDIQ6AEwAA

A++

Salut Du Goulet,

Merci beaucoup pour tes précieuses infos. Je trouve le livre numérique génial ;-)
Il s'agirait donc tout simplement d'épreuves de médailles qui auraient servi de modèles avant la gravure finale sur des matrices en acier. Comme un imprimeur qui présenterait un BAT à son client afin que celui-ci valide l'impression définitive du document, en quelques sortes. Je me réfère au texte du livre que tu as écrit plus haut sur le modèle que DENON a présenté à Napoléon avant gravure et qui ne lui convenait pas.
Cette explication me convient tout à fait :-). J'irais à la monnaie de Paris dans les prochains jours (J'ai la chance de ne pas habiter loin ) afin de pouvoir obtenir des infos complémentaires sur leur rareté et leur authenticité notamment.

Bonne soirée

Bonsoir Fredouille,

En effet on peut l'entendre ainsi, le Bon à Tirer étant alors une épreuve de médaille.
En conséquence l'authenticité ne semble pas devoir être mise en doute.
La rareté, de même est évidente, la pièce est probablement unique puisque refusée.
Dans l'exemple suivant on comprendra ce que le graveur à du corriger entre l'épreuve que tu possède et la frappe finale. Le visage a été modifié dans ses proportions en hauteur et largeur.


Cordialement
Philippe

Par rapport au premier exemple relatif à la médaille d'Austerlitz. Pourquoi est-il possible de trouver les deux modèles de médaille dans le commerce sachant que Napoléon lui-même a apparemment refusé la frappe du premier flan proposé par DENON???

Indiquée probablement comme refrappe postérieure avec différence de diamètre.

Salut Philippe,

Effectivement il y a de très légères différences de poids et de tailles entre les deux médailles. Le site de la cgb la stipule bien comme refrappe mais aucun autre site. De plus, les autres sites mentionnent une année de frappe à 1805 alors que Napoléon n'en a pas autorisé la fabrication de son vivant. Il s'agit donc d'une refrappe postérieur à 1821 dans la logique des choses. Les sites se trompent donc. Qu'en penses-tu???