Blanc au K de Charles VII ??

Qui peut m'aider? Charles VII au K ?? Billon 20 à 22 mm


Cette pièce dont la couleur réelle est proche de l'image (un peu plus cuivrée)
je ne trouve pas son type ...j'ai pensé Charles VII (double Tournoi au K ??)
quelle valeur ???
merci d'avance

Bonsoir Gisse,
Cela ressemble bien à un Blanc au K pour Charles VII, mais on ne distingue pas du tout les légendes circulaires.
D/ KAROLVS:FRANCORV:REX (il y a des variantes)
R/ +SIT:NOMEN:DNI:BENEDICTVM (il y a des variantes)
Si c'est ça, ce serait l'émission d'Orléans car la couronne est plus petite et ne coupe pas la légende (Duplessy 474A1).
Mais la position des fleurs de lis est bien bizarre ! et la couleur cuivreuse !
L'ensemble ne m'inspire pas pour une monnaie sonnante et trébuchante !
Peut être un faux d'époque ?
Attendons un ou d'autres avis pour nous prononcer !

Il n'est, par ailleurs, jamais donné d'indication de valeur sur ce forum.

Cordialement,
Sergio

Bonjour,

C'est bien un double tournois au K avec la marque de l'atelier, R en fin de légende du droit. Il s'agit probablement de l'atelier de Roman, celui de Riom ferme au moment où commence la frappe du double au K. Mais cette pièce est un faux.

Au droit :
-pas de croisette initiale en début de légende
-la légende du droit est bonne jusqu'à KAROL, après, on lit le CO de FRANCORVM, mais on déchiffre en réalité DNCO.......R.
-les lis comme le dit Sergio ont une position bizarre.
Au revers, seule la croisette initiale de la légende est correcte, le reste de la légende est fantaisiste, jusqu'aux E inversés.

Mais, tous les éléments, lettres, couronne, lis, croix, proviennent de poinçons bien faits. J'en déduis que c'est le matériel de l'atelier qui a servi, ce qui était assez souvent le cas, les faux-monnayeurs étant des ouvriers de l'atelier. Ils étaient capables de fabriquer un coin très ressemblant en "empruntant" les poinçons officiels, mais, analphabètes, ils copiaient fidèlement le début de la légende (et le R final) et au bout de quelques lettres ne savaient plus où ils en étaient...

merci à vous, il ne me reste plus qu'à collectionner les faux...
cordialement